dimanche 6 mai 2012

Le Shockvertising


Un phénomène est en plein essor dans le monde de la publicité, celui ci consiste à choquer le consommateur, pour cela on utilise la provocation. Utiliser la provocation est une bonne manière de se distinguer. Celle ci pouvant se manifester sous la forme d’humour, ou, comme dans le cas présenté la sexualité. Elle permet d’attirer l’attention des consommateurs.

 De nos jours les consommateurs sont envahis de publicités chaque jour, si bien qu’il devient de plus en plus dur d’attirer leur attention. C’est une des raisons qui fait que la provocation devient de plus en plus utilisée . En effet celle ci permet de capter l’attention du consommateur et pouvoir ainsi faire passer le message. Utiliser la provocation permet également de faire changer l’image de marque et ainsi d’adopter une image décalée, novatrice dans l’esprit des consommateurs.

 La sexualité bien qu’ayant une mauvaise image dans le passé s’est libéralisée. Le sexe n’est plus un sujet tabou, et on le retrouve de plus en plus dans les médias, les films. C’est pourquoi il est aujourd’hui devenu possible d’utiliser la sexualité en tant provocation. On cherche ici a choquer le public et ainsi s’affirmer en tant que marque décalée novatrice, qui ose. La provocation permet d’attirer l’œil du consommateur et le faire réfléchir sur la marque. Celui ci appréciera la publicité de la marque et pourra l’inciter à consommer et sil n’aime pas la publicité, il l’aura retenu, il en aura parlé, ce qui est toujours bon pour une marque.


mercredi 2 mai 2012

L'hypersexualisation : nouveau pilier du plan Marketing


 À l'heure où le sexe et la pornographie envahissent toutes les sphères de la société, la question  de l'hypersexualisation se pose aux consommateurs. Depuis quelques années, ce phénomène est de plus en plus présent au sein de la société de consommation. Né Outre-Atlantique, ce concept présent dans toutes les sociétés d'économie de marché vise particulièrement les adolescents et les jeunes adultes.

En pratique, l'hypersexualisation se reconnaît principalement par les tenues vestimentaires qui mettent en évidence certaines parties du corps (décolleté, pantalon taille basse laissant apparaître le caleçon/ la culotte/ le string, pull moulant, etc.) et par les attitudes et postures à caractère sexuel, qui envoient un signal de disponibilité sexuelle (se passer la langue sur les lèvres, se déhancher, bomber le torse, etc.).

Mais une publicité, quelque soit son format et son mode de diffusion, a-t-elle besoin de dévoiler les corps pour venter un produit et en faire un succès commercial ? Les plus pudiques et puritains diront non, les pervers diront oui. Mais qu’en est-il pour le reste de la population ?

Le sexy et la nudité sont omniprésents dans toutes les campagnes de communication. Ainsi, de la chaine de pizzerias aux marque de mobilier d’intérieur, les allusions plus ou moins directes au sexe pleuvent. Le secteur le plus porté sur cette hypersexualisation reste le domaine de la mode et des produits de beauté. En témoignes les magazines plus ou moins spécialisé qui mêlent articles fashion aux mannequins dévêtues dans des poses lascives et aguicheuses.

Mais qui y-t-il réellement derrière tout ça ? L’humanité tout entière serait-elle nostalgique de son instinct animal ? Oui et non. Oui parce que le sexe a été, est et restera l’incarnation la plus primitive et originel de l’homme, garant de sa survie et de son existence. Non parce que le sexe fait vendre. Beaucoup vendre.

Aujourd’hui, on est entré dans l’ère du shockvertising. Mais quand on veut placer son produit, il vaut mieux le faire en l’accompagnant d’un décolleté bronzé et de lèvres glossy plutôt qu’avec les poumons d’un fumeur de 50 ans en phase terminale. Après, c’est une question de goût. Mais sur ce point, la société du XXIe siècle semble unanime.

Avec l’hypersexualisation vient aussi la question du sexisme et du statut de la femme. Les photos et les spots publicitaires mettant en scène des «femmes fatales» certaines flirtant avec le mauvais goût, font certes frémir les hommes mais aussi les femmes. De nos jours, l’image et la perception de l’autre est fondamentale et synonyme de réussite lorsqu’elles sont positives. L’image de la «femme objet» est de plus en plus tenace et à tendance à s’ancrer de plus en plus tôt dans les esprits des futurs et jeunes consommateurs. Mais une incohérence apparait lorsqu’on sait que c’est la femme qui gère le budget et planifie la quasi totalité des dépenses du foyer. L’avis de la femme et son pouvoir au sein du couple est, de manière général, beaucoup plus important que celui de l’homme. En déplaise au mâle, la femme sera le «maître» étalon dans les années à venir. La pub est faite pour elle et personne d’autre. N’est sexiste que ce qu’elle déclare. Seule le mauvais gout et le vulgaire appartienne encore à l’homme. La guerre est ouverte.

mardi 1 mai 2012

Le SEXE pour vendre


La courbe d’un sein, le galbe d’une cuisse et sans même s’en apercevoir notre regard s’attarde sur les plus intimes parties d’un jeune modèle.

Le sexe est devenu un argument de vente ; c’est indéniable.

Mais aujourd’hui la jeunesse s’ajoute à ce cocktail marketing. La perfection des traits infantiles fascine depuis toujours et les campagnes de communication des grandes marques textiles font la course au sexy voir au provoquant.

Jouant sur l’ambiguïté de la femme adolescente voir enfant, suscitant les désire les plus inavouable de la fille objet, la mise en scène des égéries en devient de plus en plus tendancieuse. Véritable prostitution virtuelle, le lecteur en veut plus, encore plus de  nylon sans culotte, de jupe sans collant et de chaussettes sans soutien gorge, laissant deviner les intentions érotique de nos jeunes innocentes.

Attribut sexuel et atout mercantile, les grands noms de la mode nous en font une démonstration dans leurs campagnes publicitaires. Osées, dévoilant des jeunes filles très légèrement vêtues, ces femmes enfants semblent s’amuser devant l’objectif en petite culotte ou les seins nus. Leurs allures de gentille filles effarouchées suscitent le désir et la curiosité.

On imagine tromper sa copine avec cette inconnue, belle mais commune. On s’identifie à ses tenues sexy et légère, parfois subtile. Ce qui est sûr c’est que l’esprit retiendra sûrement ce body fendu de la gorge jusqu’au plus prés de son intimité révélant ses doux replis et nous poussera au crime charnel de l’achat compulsif pour prolonger les fantasmes d’une anonyme.

lundi 30 avril 2012

Quand SEXY rime avec simplicité

Etre stylé ne rime pas avec complexité. Simple ne rime pas avec manque de gout.

Le retour à l’authenticité est en vogue en ce moment. En effet par les temps qui court un retour aux
fondamentaux n’est pas mal vu. Finis le bling bling. Bienvenu au no-logo style. Un style simple peut
être efficace : coton (bio), pas de motif, coupes basiques,… et de la couleur. On ne tombe pas dans l’austérité !!

Il suffira de colorer votre tenu pour être stylé. On trouvera pour des pièces classiques mais durables
dans le temps. Sans tombé dans le militantisme, simplicité, durabilité, authenticité sont des thèmes que l’on retrouve souvent dans les médias actuels. Quand la crise dicte la mode.

La simplicité renvoie à une mode responsable et authentique ou le style va de pair avec la qualité
et le développement durable. Aujourd’hui de plus en plus de marques jouent la carte du bio et de la production locale avec des salaires décents. Le « Made in Los Angeles » est tendance aux USA.

S’affranchir du logo et porter des marques éthiques rien de plus stylé. Ne pas en faire en trop et
rester simple pour ne pas tomber dans le look hippie, révolutionnaire, altermondialiste. Plus besoin de sortir ces vieilles fringues pour se la jouer vintage, on s’assume et on reste sois-même.
Une mode à visage humaine et naturelle. De l’éthique dans son style pour des prix abordables, on
apprécie.

Un style simple mais efficace peut être sexy à l’image de certaine campagne de pub.